Les bienfaits du sommeil sur l’organisme

Notre vie est rythmée par une alternance d’états de veille et de sommeil, deux états physiologiques fondamentaux. En dormant 7 heures par jour, nous dormons en moyenne 25 années de notre vie, soit plus d’un tiers de notre existence ! 

Mais l’évolution a bien fait les choses, car le sommeil n’est pas du temps perdu. Quels sont les effets du sommeil sur notre corps ?

Mais au fait, pourquoi dormons-nous ?

La réponse peut paraître évidente : nous dormons pour récupérer notre énergie et nous sentir en forme

Mais, bien plus qu’un simple moment de repos, c’est tout un panel de mécanismes de régulation voire parfois de réparation qui se mettent en place sans même que nous en ayons conscience. 

Dormir est la manière la plus efficace de s’assurer une meilleure santé physique, et c’est une véritable cure anti-stress et de relaxation !

Réduire le stress grâce au sommeil

Certaines hormones ont une concentration qui varie en fonction de notre cycle veille/sommeil, aussi appelé cycle circadien. C’est notamment le cas de l’hormone de croissance, de la mélatonine, et du cortisol, l’hormone du stress.

Le niveau de cortisol est élevé tôt le matin, et atteint son environ 30 à 45 minutes après notre réveil ! Le cortisol tend à diminuer le soir : notre vigilance s’abaisse, « Il n’y a aucun risque dans notre lit », se dit notre organisme.

Un rythme de sommeil dérèglé compromet ce subtil équilibre, et il n’est donc pas rare que les niveaux de cortisol restent élevés quand ils ne devraient pas l’être, par exemple lors du sommeil paradoxal. D’ailleurs, les personnes insomniaques possèdent des niveaux anormalement élevés de cortisol.  Il est important de trouver le moyen qui nous correspond de gérer notre stress.

Sur un autre plan, bien dormir régule notre système nerveux autonome. Celui-ci fonctionne en deux axes : le système sympathique, qui induit des réponses de type « combat ou fuite », et le système parasympathique qui, sollicité, induit une réponse de type « relaxation et récupération ». 

Pendant le repos, notre corps stimule l’activité parasympathique. Résultats : une diminution de notre rythme cardiaque, de notre tension artérielle et un maintien de la température corporelle tout au long des 24 heures. 

Si vous cherchez à prendre soin de votre horloge biologique et à préserver une bonne qualité de sommeil, il existe des approches annexes au repos, naturelles et revitalisantes, comme la thalassothérapie. Tous nos programmes de thalassothérapie sont conçus pour vous offrir le meilleur en matière de bien-être, et bien sûr un sommeil réparateur. Profitez de séjours d’une durée de 7 nuits pour vous ressourcer.

Sommeil pour booster sa mémoire

Une fois dans les bras de Morphée, notre organisme passe en phase repos. Notre cerveau réorganise les connexions neuronales, et particulièrement pendant les phases de sommeil paradoxal et de sommeil lent.

C’est pendant ces phases que nos rêves sont les plus intenses : en fait, notre cerveau rejoue et traite tous les souvenirs et informations accumulés pendant la journée, puis procède à leur transfert de l’hippocampe vers le cortex – autrement dit, de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. 

Nos capacités d’apprentissage et de mémorisation sont donc étroitement liés à notre sommeil. Au passage, le cerveau organise un véritable tri : les synapses, ou connexions neuronales, associée aux informations importantes sont renforcées, et celles jugées moins pertinentes ne sont pas prises en compte. C’est la fameuse mémoire sélective !

Pendant cette intégration de nos souvenirs à notre mémoire, le cerveau en atténue la charge émotionnelle, un mécanisme de gestion du stress !

Quand Morphée rend zen

Sur le plan psychologique, un mauvais sommeil affecte notre fonctionnement mental et nuit au bien-être quotidien. Avec les nouvelles avancées en neurosciences, il s’avère aujourd’hui qu’un sommeil trop souvent perturbé est directement lié à un risque dépressif.

  • Le sommeil aide à ajuster l’activité de l’amygdale : l’amygdale est une zone de notre cerveau directement impliquée dans la régulation de nos émotions. Une privation de sommeil rend l’amygdale hyperactive et nous rend excessivement sensibles à l’environnement qui nous entoure. Nos réactions face aux stress deviennent parfois incohérentes : cela explique pourquoi nous sommes particulièrement irritables lorsque nous passons une mauvaise nuit !
  • Le sommeil, un puissant outil d’aide à la décision : c’est au niveau du cortex préfrontal que ça se passe. Un manque de sommeil impacte négativement le cortex préfrontal, une zone dédiée à la prise de décision, aux comportements rationnels et au contrôle émotionnel. Plus précisément, la communication entre nos différentes régions cérébrales peine à se faire. Le cortex préfrontal est particulièrement sensible au manque de sommeil : son excitabilité et son activité électrique neuronale diminuent. 
  • Le sommeil influence nos neurotransmetteurs : et particulièrement la sérotonine, la dopamine et le GABA, un trio clé pour réguler l’humeur et contribuer au bien-être. Un mauvais sommeil, puisqu’il perturbe le cycle circadien, réduit leur sécrétion et leur efficacité. La dopamine est sécrétée lors de moments de plaisirs ponctuels, comme un séjour de yoga, une marche au cœur de la nature ou un bon repas. Elle complète la sérotonine, responsable du bonheur à plus long terme. La sérotonine est d’ailleurs pointée par les chercheurs comme une éthiologie majeure du développement de la dépression et de l’anxiété.

Mal dormir : les conséquences sont lourdes !

Quand on connaît le rôle du sommeil dans la prévention de maladies graves, il vaut mieux lui accorder toute l’attention qu’il mérite ! Un sommeil perturbé impacte notre corps à tous les niveaux :

  • Une augmentation de l’appétit, et une prise de poids pouvant aller jusqu’ l’obésité :  le sommeil étant au cœur de fonctions telles que le métabolisme alimentaire ou de la glycémie ;
  • Des défenses immunitaires affaiblies ;
  • Un risque de cancer, le sommeil agissant comme notre plus puissant mécanisme de régénération cellulaire ;
  • Une augmentation de la tension et des risques d’accidents cardiovasculaires ;
  • Une diminution de l’attention, de la mémoire cognitive et de la concentration : une privation de sommeil prolongée favorise l’apparition des maladies neurodégénératives lourdes, la plus tristement connue étant l’Alzheimer. Lorsque nous dormons, des cellules cérébrales, les microglies, procèdent au nettoyage de notre cerveau de ses déchets, toxines et protéines toxiques comme la protéine Tau : un cycle de sommeil perturbé compromet ce processus naturel.

Vous l’aurez compris, il vaut mieux prendre dès que possible de bonnes habitudes pour se garantir un sommeil réparateur :

  • Evitez les excitants, comme la caféine, mais aussi le sport intense ou les films violents avant de vous coucher ;
  • Mettez en place un rituel du sommeil ;
  • Mangez léger le soir.

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